Ceux qui ont repris l'entraînement et qui comptaient mettre à profit leurs jours de congés pour accumuler les kilomètres et les heures de selle, n'ont plus qu'à prendre leur mal en patience ou à sortir leur home-trainer.

La neige, les températures négatives et le verglas ont pris place avec virulence! De plus, si on sait quand ça commence, on ne sait pas pour combien de temps on en prend...

On attendra donc encore un peu pour une reprise réelle et en attendant, Bonne Année 2006 à toutes et à tous. Profitez bien du réveillon sans vous soucier de la diététique. Vous aurez toute l'année 2006 pour cela.

Et même si la météo s'est montrée capricieuse la veille et le vent omniprésent, ce n'est sans doute pas la raison de cette faible participation. Cela est bien dommage, car comme on dit : "elle a tout d'une grande" La Georges Lenepveu, même avec un peu moins d'une centaine de participants. Presque la totalité des carrefours étaient fermés et chaque groupe était accompagné d'une moto. En terme d'accueil et de convivialité, là non plus rien à redire au contraire, car l'étourdi que je suis avait oublié ses deux bidons! J'ai expliqué ma situation au retrait des dossards et "Alain" m'a trouvé les bidons et de la "poudre magique" à mettre dedans (pour ne pas citer de marque). Merci à l'A.C.O.

Entre 80 et 90 coureurs étaient rassemblés ce dimanche matin pour prendre le départ de cette 23ème édition de La Georges Lenepveu. Malgré la pluie soutenue de la nuit et le fort vent, le peloton prend un départ assez rapide après avoir été accompagné par une voiture ouvreuse le temps de sortir de la communauté urbaine de Cherbourg.

La traversée du Val de Saire se fera à bonne allure, puisque la moyenne du peloton au Vast sera d'environ 36km/h. La moyenne chutera par la suite, le vent défavorable et les bosses de La Hague faisant leur effet, de nombreux petits groupes vont se créer au fil des kilomètres.

Si les hommes de têtes vont rester groupés jusqu'au bout, à l'arrière de la course les petits groupes abandonnent tout du long du parcours des cyclistes épuisés. La dernière montée va faire la sélection, la pente est sèche et pas si courte que cela.

1er l'organisation impeccable
2nd le parcours qui est de toute beauté
3ème la météo qui a su épargner l'épreuve.

Le Podium...

Le 1er mai avait lieu La Route du Cidre (cyclosportive se déroulant dans la Manche), première épreuve de plus de 150km de la saison que j’avais choisi pour préparer l’Ardéchoise.
A 9h30, plus de 150 cyclistes sont lâchés. Le départ est rapide, mais cette année je suis plus entraîné que les autres saisons et dès le début j’arrive à me positionner en tête du peloton et à participer aux relais. Hélas, je suis un peu déçu de constater que les coureurs présents sont plus là pour la course que pour la cyclo. Les relais ne passent pas bien et très vite nous ne sommes que quatre ou cinq à se relayer, pendant que les autres cherchent l’abri . Peu importe, je me sens bien et ne compte pas trop mon effort. La première heure vient d’être passée, les premières bosses sont derrières nous, le peloton semble avoir explosé en trois parties et la voiture ouvreuse annonce une moyenne légèrement supérieure à 40km/h. Je crois rêver !

Je continue mes efforts, mais déjà je sens que les jambes répondent moins bien dans les bosses, peut-être en ai-je trop fait ? La réponse ne se fait pas attendre, cela fait maintenant environ 2h00 que nous roulons et au moment ou je termine un relais bien appuyé (trop sans doute) nous sommes déviés sur la droite par une montée sèche non prévue sur l’itinéraire. Deux gars attaquent et ce qui reste du peloton vole en éclat, quant à moi je gère comme je peux, essayant de ne pas me faire décrocher alors que je n’ai pas récupéré de mon précédent relais. Je fais l’élastique 10km avant de sauter. Je me relève pour attendre le groupe suivant, forcément un peu déçu. Je suis persuadé qu’en gérant un peu mieux je pouvais rester dans ce groupe. La fin du parcours sera plus tranquille…

Le bilan de cette épreuve est globalement positif. Jamais je n’avais roulé à un tel rythme sur une aussi longue distance (env. 37km/h). Les conditions météo étaient géniales (mes bras s’en souviennent encore). L’organisation au top avec des signaleurs dans tous les grands carrefours et des motards pour encadrer. Seul petit bémol, le circuit bien trop plat sur la moitié du parcours, il faudrait revenir à l’ancienne version qui était un vrai casse pâtes.